Témoignage
Si je regarde les photos de mon mariage, j’y vois Henry, si je regarde celles de la naissance de mes enfants, j’y retrouve Henry, si je parcours celles d’anniversaires ou de réveillons, de bonnes soirées, il y a Henry. Tant de moments de bonheur et de rires partagés depuis tant d’années.
Puis cette terrible nouvelle ce 14 février 2020 : plus que deux semaines, un mois tout au plus, disaient les médecins. D’autres que toi auraient baissé les bras, cédé au désespoir et à la douleur, mais pas toi. Fidèle à toi-même tu t’es battu contre cette fatalité et tu as gagné, tu as poussé la mort jusque dans ces derniers retranchements, elle a fini par anéantir ton corps mais jamais, non jamais, ton mental. Elle a été obligée de te céder 7 mois de plus, entouré de l’amour de la femme de ta vie, de tes enfants, de tes petits-enfants et de tes proches. C’est trop peu bien sur, mais c’est tellement précieux.
Ta persévérance, ton moral d’acier, ta résistance à la douleur que tu ne voulais pas laisser transparaître, jamais je ne pourrais l’oublier. « Ne jamais abandonner » a prit un autre sens désormais et raisonnera à jamais dans ma tête et dans mon coeur avec ton nom. Merci mon ami pour cette leçon de vie.
Ce soir, je lève les yeux au ciel dans l’espoir que mes pensées puissent te parvenir.
Repose en paix Henry. Nous ne t’oublierons jamais, tu es jamais dans notre cœur et nos pensées.
Pascale HERON- 20-10-20