| Monsieur Dominique CORNÉLIS Mon valeureux ami, sa valeureuse famille.
Un destin impitoyable ne t’avait pas offert de jambes, Mais ton esprit ton courage et ton cœur n’en avait cure, Il ne fallait pas s’acharner à te trouver des dithyrambes, Pour savoir que tu étais valeureux par nature.
Monique et Édouard, tes parents, t’ont certainement inspiré, Les moments passés avec eux à Noirefontaine étaient merveilleux, Ils m’ont appris ce que voulais dire le mot hospitalité, Ils se sont toujours arrangés pour que toi et moi passions des moments heureux.
Quand j’ai perdu ma mère vous étiez les premiers à me soutenir, Quand j’ai perdu ma mère nous partagions une immense tristesse, Dominique tu étais le premier derrière son cercueil à te recueillir, Tu es aujourd’hui le premier à rejoindre ma plus belle princesse.
Je sais que tu m’attends là haut avec un ballon, Que là-bas tes jambes te permettront de jouer à ce jeu, Le football a toujours été ta passion, Tes couleurs sont celles des liégeois valeureux,
Aujourd’hui tu es parti sans une dernière leçon de vie, Faire un dernier don de toi jusque dans ta chair, Pour beaucoup tu resteras un incomparable ami, Et quand nous penserons à toi, on ne pourra s’empêcher de te faire une belle prière.
Frederic Breda.
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