 | Monsieur Didier TIBERMONT Adieu Didier, Expatrié durant toute ma carrière professionnelle, j’ai connu Didier quand j’étais en Finlande en 1991 à travers une revue de collectionneurs de bandes dessinées, LDC Bédégramme. Passionné, il m’avait rapidement contacté et invité à lui rendre visite à Lesterny, où il habitait à l’époque. Nous sommes devenus très vite amis et ne nous sommes pas quittés depuis. Durant 30 ans, je lui ai rendu régulièrement visite quand je rentrais en France, ne manquant pas de profiter de son hospitalité pour aller chiner avec lui dans les brocantes de sa région, et notamment en août à Temploux, à l’époque LA brocante de référence, et plus tard à la Promenade des cépages à Ambly. C’était pour moi un réel bonheur de pouvoir partager deux à trois fois par an des moments d’amitié durant quelques jours, dans cette région magnifique que sont les Ardennes belges. Didier était d’une curiosité sans égale, pour la musique, le cinéma et bien sûr la bande dessinée, et ces dernières années la peinture de sa région. Fin gourmet et fin cuisinier, sa générosité n’avait d’égal que son hospitalité. Il m’avait donné affectueusement le surnom de Bamako, en souvenir d’un séjour de 4 ans au Mali. Ces deux dernières années, la covid et mon éloignement géographique en Asie ne nous ont pas permis de maintenir le rythme de mes visites, surtout après son bête accident l’an dernier qui l’a immobilisé des mois durant. Mais le contact a toujours été maintenu par la téléphonie ou internet, plusieurs fois par semaine. L’annonce de sa maladie en juin dernier m’a effondré, comme tous ses proches et ses collègues qui l’appréciaient tant.
D’humeur toujours égale, toujours souriant, il était tolérant et généreux dans ses échanges sans jamais faire preuve de sectarisme.
Sans lui, le cigare, le vin, la bière et la bande dessinée n’auront jamais plus le même goût. Adieu Didier, je t’aime. Ton ami pour toujours, Pierre-Henry
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