| Madame Anita BOUILLON Hommage de Flora, sa petite fille, fille de Thierry,
Ah ma mémé d’amour, par où commencer ? Là, tu m’aurais répondu “mais par où tu veux, mon chou”... Que de mots tendres, de regards complices et protecteurs. Que d’amour infini durant ces presque 29 années
Avant d’être grand mère, n’oublions pas que tu es la maman de deux hommes qui comptent plus que tout à mes yeux : mon papa et mon parrain. Tu leur as transmis cet amour de la famille et ces si belles valeurs de la vie : la générosité, la tendresse, l’intelligence mais aussi le goût des découvertes et de l’aventure. Chaque jour, ils continueront de me rappeler quelle maman formidable tu as été.
Et puis un jour, ce fût mon tour. Le 30 juin 1990, tu es devenue grand mère pour la première fois et d’une petite fille. Il était temps que tu deviennes “mémé bêtises”, “ma mémé d’amour”.
Etre à tes côtés était synonyme de plaisir, de joie et de moments de bonheur. Et oui, c’est chouette d’être une grand-mère, on était complices et avec toi, j’avais l’impression que je pouvais tout faire, tout dire et tout casser, de tout façon cela se terminait toujours par un sourire géant d’amour, de fierté et de tendresse. Bien sûr, il y a tout ces souvenirs d’enfance que tu as nourri : chez pépé et mémé c’était les vacances, la liberté. TU nous as toujours terriblement gâtée avec pépé. Vous vous êtes si bien occupés de nous. Je pense qu’avec Fanny on t’en a fait voir, on aimait ça, mais je me souviendrai toujours de ce rire que tu avais quand tu finissais par toi aussi faire une bêtise.
Tu nous as tellement appris mémé, tu savais tout sur tout. Je pensais te faire découvrir un sujet qu’un classeur entier de notes et de coupures de journaux était déjà prêt sur le sujet. Comme toute bonne grand mère tu m’as appris à tricoter, à faire des crèmes dessert vanille,à jardiner. On s’occupait des chats et des hérissons qui venait à la nuit tombée. Puis avant d’aller dormir j’avais le droit de regarder ces belles émissions avec toi à la télé et on voyageait ensemble à travers l’écran.
Et puis un jour, on a décidé de partir toutes les deux en voyage. Je t’ai emmené avec ma petite Clio sur la Côte d’Azur que tu voulais voir de tes propres yeux. C’était à mon tour d’être fière de pouvoir te faire découvrir le sud de la France. Mémé déjà super moderne et connectée, je t’ai quand même fait découvrir le GPS (bon tu gardais précieusement ta carte papier ouverte sur tes genoux) et je t’ai aussi fait découvrir les AirBNB, quel drôle de concept d’aller loger chez des inconnus. On s’est baladés, on a bien mangé et on s’est prélassées. Comme pour faire écho aux précédentes années, ce fut encore de belles vacances partagées ensemble.
C’est d’ailleurs pendant ce voyage que tu m’as dit à quel point tu étais fière des femmes que nous étions devenues Fanny et moi, de belles femmes indépendantes. Mais comme tu le sais ma mémé d’amour, tu es et seras pour toujours un modèle dans ma vie : tu étais belle, coquette, cultivée, sociable et généreuse.
Aujourd’hui tu continues à vivre dans le coeur de ceux que tu as aimé et qui t’aime pour toujours.
Tu me manques déjà terriblement. Je t’aime ma mémé.
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