Monsieur Christian SIMON

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Domicilié à Arlon (6700)
Né à Martelange (6630) le jeudi 29 octobre 1942
Décédé à Mont-Godinne (5530) le jeudi 3 mai 2012 à l'âge de 69 ans
Epoux de Madame Francine BAUVIR

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le samedi 5 mai 2012.

Les hommages

1 hommage  
Hommage 

Christian,
Au nom de ceux avec qui tu partageais les peines et les joies dans ton cabinet,
au nom de tes amis avec qui tu partageais la Bofferding ou le vin blanc,
je vais te faire rougir une dernière fois :

Tu es un homme bon et tu le resteras pour nous tous.
Tu es un homme de Bien, dans le sens humain, philosophique et chrétien du terme.
Tes patients, que tu n'as jamais appelés « clients », tes amis, que tu recevais volontiers dans ta fameuse maison de maître de la rue Netzer, ne peuvent pas imaginer que tu es parti pour une autre voyage, toi qui as parcouru le nord, le sud, l'est, avec une affection toute particulière pour l'Italie.
Tu aimais les gens, sans distinction d'origine, affectueux plus particulièrement pour les gens simples, pour les gens de la campagne, avec qui tu conversais dans le patois local.
Tu prenais en compte les soucis des autres comme si c'étaient les tiens.
Tu restais discret, même si tu récoltais les confidences, même si tu connaissais toutes les rumeurs.
Tu t'intéressais à tout : le football en particulier, ta ville d'Arlon aussi ; tu te documentais sur les progrès de la médecine.
Toi le costaud, tu connaissais l'épée de Damoclès qui pouvait perturber la vie de ceux qui aiment la vie.
Sensible, grand sentimental, oserais-je dire.
De bon conseil, sachant prendre le temps d'expliquer, adepte d'une médecine familiale, tu défendais véritablement tes patients, intervenant même en leur faveur au Tribunal ou au CPAS.
Pédagogue, psychologue, tu étais un vrai médecin de campagne à la ville.
Les enfants te surnommaient volontiers « docteur sirop ».
Curieux de tout, impressionné par la culture, tu étais un homme d'ouverture, jamais cloisonné, jamais rigide, jamais sectaire.
L'ami qui fait du bien, celui qu'on pouvait déranger.
Homme et médecin.
Profondément humain et consciencieusement médecin.
Tu soulageais les corps, mais tu soignais aussi les cœurs.
Un bel exemple pour l'homme d’aujourd’hui en recherche de sens :
à la fois heureux de profiter des bons moments de la vie, mais inquiet devant l'avenir.
Tu as montré la pleine mesure de ta générosité.
Merci pour les médicaments donnés, pour les visites tardives, pour les piqûres délicates, pour les conversations partagées, pour les encouragements rassurants, pour les promesses tenues, pour les poignées de mains chaleureuses.

Villmols merci.

François Back- 07-05-12