Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Monsieur Raymond VOZ. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même.
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile.
Merci d’avance.
Condoléances
Nous avons été très peinés d'apprendre le décès de Raymond qui a été si gentil avec maman et qui lui rendait visite régulièrement. Nous tenons à présenter à la famille nos plus sincères condoléances. Nous voulons également présenter nos condoléances à Jeanne et à ses enfants pour le décès de Marcel mais nous ne l'avons appris que depuis peu. Veuillez nous en excuser. Nous sommes avec vous de tout coeur. José, Maryvonne et Pauline.
josé HUBERT- 21-04-13
Témoignage
Raymond, c'était qui?
Pour moi, en plus d'être mon oncle, c'était aussi un peu mon voisin de chambre, puisque la fenêtre de ma chambre donnait sur la sienne.
Je ne l'ai jamais connu que pensionné!
C'est un monsieur costume-cravate, toujours tiré à 4 épingles, même lorsqu'il travaillait dans le jardin. Il fallait vraiment que la température dépasse les 30 degrés pour que laisse tomber le veston, mais pas la cravate.
Et son jardin, il le bichonnait; il était toujours le premier a tondre, débroussailler, tailler les haies, arbres et arbustes, nettoyer le filet d'eau, ..il fallait que tout soit fait avant que les averses ne reprennent disait-il, ou qu'il fasse trop chaud...
C'est lui qui m'a transmis son mouvement de coupe, comme souci disait-il, mais l'élève n'a jamais dépassé son maître..
Il adorait aussi tout ce qui avait un moteur! voiture, moto, tondeuse, tracteur tondeuse, taille haie, débroussailleuse, rien n'était ou ne devait être électrique . Je ne crois jamais l'avoir vu en vélo! ... Carlier, le vendeur de matériel de jardin, doit certainement avoir perdu un de ses meilleur client! il disait toujours; Mi je ne fais pas comme ton radin de père, moi j'achète le plus cher, et je ne demande pas de réduction!
Il était fidèle à ses convictions, c'est comme cela qu'on dit quand un ardennais est un peu têtu..
Il accompagnait aussi mes nuits d'étude car du haut de ma fenêtre, je le voyait tirer les rideaux pour aller se coucher, puis les rouvrir le lendemain à l'aube..je me disait qu'il était temps que j'aille me coucher moi aussi, avant qu'il ne mette sa tondeuse en route..
Et maintenant que mon métier consiste justement à travailler de nuit, il disait que je mène une vie de fou! mais bon, quand on le connait, c'est un compliment!
Passionné et incollable en géographie, il adorait me questionner sur les dernières destinations où j'étais allé.
Il aimait bien aussi passer du temps chez Cornet et Paul Collignon pour être au courant des dernières nouvelles, répondre aux coup de fils de ses amies et amis, les balades dans les bois, surtout quand il faisait trop chaud,
Et pour son souper, qu'il commençait religieusement à 18h, du pain raci au beurre, des cretons et du café.
Raymond, c'était comme le tic tac d'une horloge murale, on ne l'entend pas toujours, mais on était content qu'il soit là, à nos côtés...
Tanguy Voz- 30-04-13