Je viens d'aller à la boîte aux lettres et je viens d'avoir le faire-part de Georges, je suis bouleversée, très très triste. Ironie du sort, en regardant mes deux bouviers benois avant hier, j'ai pensé à lui et me suis demandé comment il allait (j'avais appris qu'il était malade). Oui les bouvier bernois ses amours, je me souviens qu'il faisait toujours une tartine en plus le matin pour donner à son chien le soir quand il rentrait du travail. C'est grâce à lui que j'ai eu la chance de connaître ces chiens exceptionnels. Chaque fois que je le voyais on en parlait, il était venu voir le mien un jour où il avait été à une fête des bonbons. Les bonbons, ma petite maman en était une et c'était son amie d'enfance, ils ont fait leur jeunesse ensemble, elle l'appréciait énormément. Il a été l'homme qui m'a fait le plus rire et a aussi fait partie de ma jeunesse. J'ai eu la chance de prendre le train tous les matins avec lui pendant que je faisais mes études à Liège. Souvent j'y pense et je le raconte, mais qu'est-ce qu'on a rigolé avec lui. Il avait un humour décapant. Quand quelqu'un s'en va, surtout un mari, un papa c'est plus que très difficile à vivre alors pour essayer d'atténuer la tristesse, il faut pensé aux meilleurs moments. Je ne dis jamais courage aux gens car c'est un mot que tout le monde répète, je vous dis de continuer à vivre en pensant à lui, lors d'un moment, d'une odeur, d'un objet et plein d'autres choses qui aident. De là haut, je suis certaine qu'il veut que vous reteniez de lui son humour et son amour. Carine GUILLAUME

Carine GUILLAUME- 09-05-17