Mon instituteur ne se mettait pas au piano et ne chantait pas avec ses élèves mais il disposait d’innombrables autres compétences et talents pédagogiques.

Il gérait méthodiquement non pas seulement une classe, mais six, sept ou huit classes jusqu’à certaines époques.

Toute une organisation, un art de diversifier les tâches et les apprentissages, de donner les consignes au bon moment pour ne pas que les esprits vifs s’ennuient et que ceux qui éprouvent plus de difficultés à apprendre rongent leur frein.

Mon instituteur fut un maestro en la matière.

Ses aides attentives et individuellement ciblées alternant avec les explications collectives, classe par classe, les lectures silencieuses, les séances de dessin et tout le reste formait un TOUT cohérent qui accordait des moments d’apprentissage en autonomie et d’autres plus soutenus avec l’aide de son maître.

Le système n’est pas mauvais en soi et peut même être excellent pourvu que celui qui en tire les manettes soit un expert hors pair.

Monsieur Joseph Lerho en fut assurément un à son école de Hédomont.

José Paquay- 16-01-18