Madame Anita BOUILLON
| Domiciliée à Arlon (6700) Née à Arlon (6700) le vendredi 14 octobre 1938 Décédée à Saint-Mard (6762) le dimanche 17 février 2019 à l'âge de 80 ans Veuve de Monsieur Jean FOURNIRET
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Album de vie
Cet album de vie a été crée le mardi 19 février 2019.
La dernière modification date du lundi 25 février 2019.
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Les hommages
Hommage
Hommage de Fanny Fourniret, sa petite fille, fille de Thierry
Mémé,
D’aussi loin que je me souvienne, tu as toujours été d’un soutien inconditionnel. Toujours là, avec élégance et discrétion. Attentionnée et souriante.
Ma petite fille vétérinaire. Qu’est-ce que je l’ai entendu cette expression ! Pourtant, pas une seule fois j’ai eu l’esprit de te remercier. Te remercier pour ton soutien absolu pendant toute ses années. Merci d’avoir été ma mamie gâteau en rendant mon enfance sucrée, merci d’avoir été ma mémé 2.0 connectée à tous les moyens de communication possibles, merci d’avoir été ma mémé sagesse dans mes moments de découragements.
Tu as toujours su montrer ton soutien indéfectible de par ta simple présence. Présence assidue manifestée par des cartes d’anniversaire ponctuelles, des appels dominicains ou inopinés, ou encore des appels vidéos pour s’échanger un sourire entre deux page d’un cours.
Je venais parfois me réfugier chez toi. Seule ou accompagnée, dans ta maison chaleureuse où il faisait bon de rire, se détendre et caresser les chats. Les quelques amis qui ont la chance de te connaître t’ont adoré immédiatement. Qui ne peut pas adorer une mémé si accueillante, ouverte d’esprit et encourageante. Je chéris les moments de blocus chez toi, avec Sarah notamment, pendant lesquels tu partageais notre passion, tu écoutais nos histoires de cours avec intérêt et parfois inquiétude.
Quand on m’appelle Docteur Fourniret aujourd’hui, je suis fière de ce que j’ai accompli. Ça n’aurait jamais été possible sans tes encouragements, ton soutien et ta bienveillance. Dans les moments de doutes, je t’appelais et tu trouvais toujours les mots pour raviver ma motivation. Peu importe l’heure, peu importe le moment, tu étais là. Je me souviens d’un soir, je t’ai demandé si on pouvait s’appeler, il devait être 2h du matin. Tu m’as répondu immédiatement Non, puis tu m’as appelé directement m’expliquant que tu as appuyé sur n’importe quel bouton juste pour me répondre le plus rapidement possible ! Et tu riais tellement fort que je me suis mise à rire aussi, alors qu’une minute avant j’étais en pleurs et désespérée par mes cours. Je me souviens de ce que tu m’as dit ensuite, peu importe le temps que ça me prendrait et de ce que pouvait en penser les autres, ce qui compte c’est que l’on accomplisse nos rêves. Tu croyais en moi tellement fort qu’il me semblait impossible que je n’y arrive pas.
Tu nous as appris à rester nous-même et à devenir des femmes indépendantes et volontaires.
Alors je voulais juste te dire merci. Merci d’avoir été une source d’inspiration, de volonté et d’amour.
Fanny Fourniret- 25-02-19
Hommage
Hommage de Eridan, son petit fils, fils de Yves,
Mémé a toujours été une personne importante dans ma vie. C’était une personne extrêmement gentille et bienveillante. Elle a toujours été là pour moi.
Lorsque je lui ai parlé aux soins palliatifs de Saint Mard, je lui ai dit une phrase qui, selon moi, définit bien quelle genre de personne était Mémé. Je lui ai dit « tu sais Mémé, avec toi je n’ai que de très bons souvenirs ». A combien de personnes dans notre entourage peut on dire cela ?
Quand je pense à Mémé, je pense à tous ces mercredi après midi où j’allais chez elle lorsque j’étais petit, à toutes ces fois où elle m’a emmené au cinéma et où elle s’endormait cinq minutes seulement après que la le film ait commencé, je pense à ces moments intimes où elle me montrait sa vie et ses aventures passées au travers de ses gigantesques albums photos, à ces fois où elle me racontait la guerre et à ces fois où elle me racontait l’amour, je pense à son amour des atlas et des livres d’histoire, à sa passion pour son jardin et à son compost de qualité.
Et lorsque dans ma vie il m’est arrivé d’avoir de la rancœur et de la colère, Mémé m’a toujours montré le chemin de l’amour et du pardon.
Je pense sincèrement que je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui si je ne l’avais pas connue. Sa simplicité et sa gentillesse m’inspirent et je mesure aujourd’hui toute la chance que j’ai eue de la connaître.
Ses conseils, son amour, ses rires et sa tendresse vont beaucoup me manquer. On dit souvent que les mots ne suffisent pas à décrire une peine, je pense pourtant en avoir trouvé un : ce serait « merci ». Merci Mémé pour ton temps que tu nous as donné, merci pour tout ce bonheur et ces moments simples, merci d’avoir été la personne que tu as été.
C’est ainsi que je me souviendrai d’elle : je me souviendrai d’une femme qui avait du goût. Pas n’importe quel goût, on ne parle pas ici de ses goûts vestimentaires qui étaient parfois douteux, non je parle ici de son goût d’aimer. Mémé était ce genre de personne qui donne sans rien attendre en retour, qui aime sans faux-semblant et qui pardonne sans condition.
Mémé va laisse un vide derrière elle, mais ce vide, j’aime à penser qu’elle l’a déjà comblé avec tous ces moments de bonheur qu’elle nous a donnés.
Eridan Fourniret- 25-02-19
Hommage
Hommage de Flora, sa petite fille, fille de Thierry,
Ah ma mémé d’amour, par où commencer ?
Là, tu m’aurais répondu “mais par où tu veux, mon chou”...
Que de mots tendres, de regards complices et protecteurs.
Que d’amour infini durant ces presque 29 années
Avant d’être grand mère, n’oublions pas que tu es la maman de deux hommes qui comptent plus que tout à mes yeux : mon papa et mon parrain. Tu leur as transmis cet amour de la famille et ces si belles valeurs de la vie : la générosité, la tendresse, l’intelligence mais aussi le goût des découvertes et de l’aventure. Chaque jour, ils continueront de me rappeler quelle maman formidable tu as été.
Et puis un jour, ce fût mon tour. Le 30 juin 1990, tu es devenue grand mère pour la première fois et d’une petite fille. Il était temps que tu deviennes “mémé bêtises”, “ma mémé d’amour”.
Etre à tes côtés était synonyme de plaisir, de joie et de moments de bonheur. Et oui, c’est chouette d’être une grand-mère, on était complices et avec toi, j’avais l’impression que je pouvais tout faire, tout dire et tout casser, de tout façon cela se terminait toujours par un sourire géant d’amour, de fierté et de tendresse.
Bien sûr, il y a tout ces souvenirs d’enfance que tu as nourri : chez pépé et mémé c’était les vacances, la liberté. TU nous as toujours terriblement gâtée avec pépé.
Vous vous êtes si bien occupés de nous.
Je pense qu’avec Fanny on t’en a fait voir, on aimait ça, mais je me souviendrai toujours de ce rire que tu avais quand tu finissais par toi aussi faire une bêtise.
Tu nous as tellement appris mémé, tu savais tout sur tout. Je pensais te faire découvrir un sujet qu’un classeur entier de notes et de coupures de journaux était déjà prêt sur le sujet.
Comme toute bonne grand mère tu m’as appris à tricoter, à faire des crèmes dessert vanille,à jardiner. On s’occupait des chats et des hérissons qui venait à la nuit tombée. Puis avant d’aller dormir j’avais le droit de regarder ces belles émissions avec toi à la télé et on voyageait ensemble à travers l’écran.
Et puis un jour, on a décidé de partir toutes les deux en voyage. Je t’ai emmené avec ma petite Clio sur la Côte d’Azur que tu voulais voir de tes propres yeux. C’était à mon tour d’être fière de pouvoir te faire découvrir le sud de la France. Mémé déjà super moderne et connectée, je t’ai quand même fait découvrir le GPS (bon tu gardais précieusement ta carte papier ouverte sur tes genoux) et je t’ai aussi fait découvrir les AirBNB, quel drôle de concept d’aller loger chez des inconnus.
On s’est baladés, on a bien mangé et on s’est prélassées. Comme pour faire écho aux précédentes années, ce fut encore de belles vacances partagées ensemble.
C’est d’ailleurs pendant ce voyage que tu m’as dit à quel point tu étais fière des femmes que nous étions devenues Fanny et moi, de belles femmes indépendantes.
Mais comme tu le sais ma mémé d’amour, tu es et seras pour toujours un modèle dans ma vie : tu étais belle, coquette, cultivée, sociable et généreuse.
Aujourd’hui tu continues à vivre dans le coeur de ceux que tu as aimé et qui t’aime pour toujours.
Tu me manques déjà terriblement. Je t’aime ma mémé.
Flora Fourniret- 25-02-19
Hommage
Hommage de José Brolet, un ami d’Afrique
Nous avons souvent beaucoup de copains et souvent très peu de personnes que nous qualifions d'amis. Anita et Jean sont parmi ces êtres chers dont le souvenir est indélébile dans ma mémoire et même encore souvent réconfortant et réjouissant.
Nous sommes arrivés en Afrique la même année, je crois, venant de coins bien différents de Belgique pour se retrouver comme coopérants au Congo.
Pour l'anecdote, Jean était venu rendre visite à Idiofa, mon premier poste où j’aillais débuter ma carrière. Je venais d'arriver, je l'ai rencontré et dans cette brousse étrangère et étouffante, de voir un "mundele" m'a fait dire, en guise présentation "Livingstone I presume ?" et c'est sur un grand éclat de rire qu'on a fait connaissance !
Jean et Anita sont aussi venus travailler à Idiofa jusqu'à ce que la rébellion de Mulele de 1964 nous a tous obligés à nous réfugier à Kinshasa.
Tellement de souvenirs forts se bousculent dans ma tête que je ne sais par lequel commencer.
En leur compagnie, j'ai pu visiter Mbandaka (Coquilhatville l'époque), pénétrer la forêt équatoriale, entrer en contact avec les pygmées… !
Nous avons ensemble organisé des randonnées en Afrique du Sud, voir des paysages d’une beauté inimaginable, nous nous sentions une âme de découvreur !
Ensemble nous avons aussi parcouru les U.S.A., vécu des aventures inattendues : le voyage de notre petit coin de Belgique à New York et sans attendre repartir pour L.A. et ensuite l’ahurissante Las Vegas ! On a loué une voiture et beaucoup roulé « à l’américaine » : pieds dehors posés sur le bord de la portière, cannette de bière , radio rugissant les Bee Gees etc… On a failli griller dans la Vallée de la mort et on a vécu une panne de voiture dans le désert (on riait un peu moins sur le moment !), le lever du soleil sur le Grand Canyon, l’émerveillement à Monument Valley, la nuit passée à Time Square à regarder ce monde étrange… !
Bref je pourrais continuer pendant des heures. Chaque fois qu’on évoquait ces souvenirs les yeux d’Anita brillaient, souvent elle intervenait avec un vibrant « tu te souviens, Jo… »
Anita était avec nous dans tous les coups, veillant sur nous comme le ferait une grande sœur sur ces turbulents gamins !
Anita, tu aimais voyager et te voilà partie pour le dernier voyage rejoindre Jean qui n’a pu t’attendre !
Anita, Jean vous continuerez à vivre dans mon cœur et si on se retrouve un jour, là-bas, je redirai « St Jean I presume » et nous continuerons l’aventure dans un grand éclat de rire !
José Brolet
José Brolet- 25-02-19
Hommage
Hommage de Gilberte et Michel Rigaud,
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le départ d’Anita. Encore une page de notre vie qui se tourne, et, quelle page...Jean et Anita furent pour nous nos premiers véritables amis après notre mariage, et, ceci sur la terre du Zaïre où nous sommes restés ensemble pendant presque deux ans. Ils nous ont protégés, chouchoutés, nous qui étions si jeunes et inexpérimentés. Anita m’a appris à m’occuper de David né dans ce pays inconnu, loin de notre famille.Elle fut la marraine de notre fils, et, le restera toujours. C’est une période de notre vie qui restera toujours en nous. Nos pensées en ce jour sont avec vous, ses enfants, petits-enfants, et toute votre famille. Que Anita repose en paix. Nous vous embrassons, et, vous envoyons nos plus sincères condoléances.
Gilberte et Michel RIGAUD.
Gilberte et Michel Rigaud- 25-02-19