Madame Jacqueline LEJEUNE

Domiciliée à Ittre (1460) Née à Berchem-Sainte-Agathe (1082) le lundi 28 mars 1932 Décédée à Ittre (1460) le lundi 2 avril 2018 à l'âge de 86 ans Epouse de Monsieur Stefano PRATOLA

Album de vie 

Avril 2006

Comment évoquer un être si particulier et hors norme sans être réducteur ?
J’ai rencontré ma belle reine (c’est le « petit nom » que je lui ai toujours donné puisqu’elle était et sera toujours la reine de mon cœur et de mon esprit ! Elle m’appelait « son ange »…) ou devrais-je plutôt dire je l’ai retrouvée en 1977.
Retrouvée, oui car je savais qu’elle m’attendait déjà en 1968…
C’est ainsi : nous nous incarnons toujours ensemble pour contribuer à notre niveau à l’avancée de l’humanité sur le chemin de ses retrouvailles avec le Divin, en totale conscience !

Donc, disais-je, en 1977 nous nous retrouvâmes chez elle par un concours de circonstance pour le moins particulier trop long à détailler ici.
Après nous être reconnus, nous emménagions (ou mieux je m’installais chez elle, rue Montoyer à Bruxelles où elle vivait avec son fils Thierry) pour nous marier 2 ans plus tard en décembre 1985 et nous séparer aujourd’hui, cette fois encore sur le plan terrestre.

Un Être particulier :
Malgré sa petite taille (même pas 1m60 pour 48kg), celles et ceux qui l’ont connue ou pu la côtoyer, savent combien elle pouvait toucher par sa franchise, sa vivacité, son intelligence et sa mémoire hors norme (elle avait des souvenirs d’enfance dans le landau, par exemple).
Son regard perçant (jusqu’à l’âme) lui permettait de démasquer les personnes veules ou malhonnêtes, et il valait mieux ne pas se la mettre à dos, certains avocats pourraient en témoigner car son langage parlé et encore plus écrit était aussi perçant et affuté qu’un fleuret, mais lui permettait également de reconnaitre les personnes de bonne volonté !
Européenne avant l’heure, fille d’une française du lyonnais dont le père, frère défroqué baron Nesme de Soubran, avait préféré être un bon père de famille qu’un mauvais prêtre (à cette époque dans les familles nobles l’ainé était avocat, le second était militaire et le troisième était dans les ordres) ; côté père, fils d’un entrepreneur verrier qui voyageait entre La Russie et les USA il épousa une ukrainienne.
Conçue à Bâle, passa sa grossesse à Berlin pour être accouchée à Berchem St. Agathe.
Elle adorait les animaux et la Nature dans son ensemble, ce qui nous a fait quitter Bruxelles en 1986 pour nous installer dans la propriété actuelle, petit havre de paix qui ne l’est plus et que nous nous apprêtions à le faire redevenir (certainement une cause matérielle qui ne l’a pas incitée à rester sur le plan terrestre en cette vie-ci).
Elle parlait plusieurs langues (après des études de comptabilité et commerciales, elle a travaillé, entre autres, comme traductrice technique fr-en-de-nl) pour les ingénieurs de Tractebel (ingénieurs qui vantaient ses traductions pour leur justesse dans le rendu du message – pas de mot à mot, ce qui impliquait la compréhension de l’écrit original et les termes utilisés ; termina sa carrière professionnelle comme secrétaire de M. Van Innis, dont elle vantait son vif esprit et qu’elle n’aurait supporté aucun autre patron, car elle ne se satisfaisait pas de la médiocrité.
La justesse sur les traductions montre un autre trait de son caractère qui lui faisait toujours chercher à apprendre un sujet avant d’en parler, comme le fait de suivre les cours d’apiculteur, dont elle a obtenu le diplôme d’apicultrice.

Hors norme, disais-je :
Car son approche de la Vie (qui est également la mienne, vous vous en doutez) se rattache aux origines de la Création à commencer par l’intégration/compréhension de la Table d’Émeraude d’Hermès Trismegiste, le Trois Fois Grand, que je vous incite à faire vôtre et dont je vous donne la première loi :
« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; ce qui est en bas est comme ce qui est en haut pour le devenir de l’UN »
La physique quantique en a aujourd’hui trouvé l’écho car elle a découvert que l’Univers entier est construit sur la même brique de lego (la particule élémentaire) et l'expansion continue de l'univers.
Ayant côtoyé un puissant maître qui avait entre autre su retrouver l’astrologie Caldéo-Égyptienne, qui n’a rien à voir avec l’astrologie de foire moderne, ainsi que la vraie lecture des Tarot, ce qui était source d’inspiration pour Jacqueline dans les échanges quotidiens, il l’avait aidée à se sortir d’une situation périlleuse !
Inspiration, donc, dans les échanges quotidiens, à commencer par la fait que le hasard n’existe pas !
(Intégrer cette notion est très compliqué pour tout un chacun et peut heurter le « simple mortel » mais c’est un fait si l’on prend le temps d’y méditer).

Dans ce cadre elle avait retrouvé la mémoire de sa (donc nos) dernière incarnation et savait qu’elle devait continuer le travail entamé déjà depuis longtemps : Ce qui ne pourra se faire que dans une vie ultérieure ! (C’est donc une promesse de notre retour, un jour…).
Mais de toute façon, peut importe qui nous avons été, ce qui est en revanche un fait inéluctable c’est que nous sommes chacun d’entre nous la résultante de tous nos actes ET pensées passées, de cette vie-ci mais également des précédentes et que nous devrons inéluctablement manger les fruits, qu’ils soient doux ou amères, de chaque graine que nous avons semé ; et pour paraphraser Hanish, fondateur du Mazdaznan :
Hâtez-vous de nettoyer le foyer de vos pensées, soyez présent là où vous vous trouvez, en pleine conscience, et tournez-vous vers votre être intérieur pour vous guider, car il n’attend que ça, puisque nous sommes tous des Christ (ou être supérieur) en devenir.
Avant ce maître, elle a également côtoyé celui que l’on nommait à l’époque le Pape de l’homéopathie, ce qui l’a conduite à être plus que méfiante vis-à-vis de la médecine moderne qui ne s’escrime qu’à soigner les symptômes ou la matière, sans se soucier de l’invisible où se trouve la source de Vie ; les médecines orientales sont beaucoup plus orientées vers l’approche globale de l’être…
Un être semblable vous incite à constamment vous améliorer et ne pas vous asseoir sur vos lauriers :
Je vous souhaite d'en trouver un si ce n'est déjà fait !

Donc, de toute façon, ma belle reine, à bientôt très certainement.
A tous, amitiés lumineuses.